La montée de la Grande Côte, ou de la Grand'Côte, est une voie de située dans le 1er arrondissement de Lyon qui relie le quartier des Terreaux au plateau de la Croix Rousse. Elle se caractérise par une très forte dénivellation, d'où son nom.
Au Moyen Âge, cette montée est encore un chemin de campagne, bordé de terrains agricoles et notamment de vignes. Dès le XVIe siècle, devenant un axe majeur de liaison d'entrée et de sortie de la Presqu'île par le Nord depuis la porte Saint-Sébastien (ou de la Croix-Rousse), elle s'urbanise progressivement. De beaux immeubles avec fenêtres à meneaux témoignent de cette époque et de cette urbanisation précoce (le reste de la colline ne se couvrant d'immeubles majoritairement qu'à partir du XVIIIe siècle).
Alors que le reste des pentes et le plateau de la Croix-Rousse étaient principalement occupées par des congrégations religieuses, la Grand'Côte accueillait déjà de nombreux Canuts. En 1788, on y dénombrait 705 métiers à tisser. Leur nombre s’accrut ensuite avec l’urbanisation des Pentes.
La Grand'Côte devint alors le point de passage des ouvriers qui descendaient à Lyon, vers les Capucins (le quartier des négociants ou de la Condition des soies). Elle fut notamment empruntée par les manifestant lors de la Révolte des Canuts en 1831.
De 1854 à 1930, la rue des Pierres Plantées fut incorporée à la montée de la Grande Côte, dans les dernières décennies du XXe siècle, une politique de renouvellement urbain détruit la partie supérieure de la montée et les îlots attenants, créant une trouée bien visible dans le tissu urbain.
Certaines sections sont désormais piétonnes. La partie supérieure a été transformée : des escaliers, des jardins et une esplanade offrent un agréable panorama sur la ville.
La partie entre la rue des Tables Claudiennes et la rue Burdeau est la seule à avoir conservé sa largeur d’origine.
Le restaurant
La terrasse